L’enseignement avant et après Corona ne sera plus jamais le même , dit-on
En date du 28 et 29 octobre 2021, un colloque bimodal (en présentiel et en ligne à la fois) portant sur les défis et les réalités de la métamorphose de l’opération enseignante à l’ère du Corona organisé par le centre d’Études et de recherche (CERP) de l’Université Libanaise en partenariat avec l’Institut français du Liban (IFL), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Association nationale des enseignants de Français du Liban (ANEFL)
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À la séance inaugurale, après une introduction faite par le coordonnateur du colloque, Hayssam Kotob, des allocutions portant sur l’avenir de l’enseignement/apprentissage se sont succédé à savoir celles de ministre de l’Éducation Abbas Al Halabi, le Recteur de l’Université libanaise Bassam Badran, le Doyen de la faculté de pédagogie de l’Université libanaise Khalil El-Jammal, l’Attachée de coopération éducative de l’ambassade de France au Liban Cécile Saint-Martin, la directrice régionale adjointe de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF — Moyen-Orient) Cynthia Raad et la présidente de la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF) Cynthia Eid ainsi que la Directrice du CERP Imane Khalil.
Le colloque a été suivi par de nombreux participants en présentiel et en ligne, venant de plusieurs universités libanaises et appartenant aux deux associations de professeurs de français du Liban (ALEF et ANEFL)
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À une époque où l’enseignement à distance s’est imposé comme l’unique alternative de l’enseignement traditionnel, un nombre de défis non négligeable a tout remis en question : lieu, technologies, communication, interaction, évaluation, législation, terminologie de l’enseignement, etc. Les pratiques professionnelles ont été affectées par des changements structurels radicaux qui méritent une attention scientifique et objective et la proposition d’une ingénierie pédagogique en adéquation avec les défis qui ont accompagné ces transformations.
Outre le besoin de se retrouver en présentiel pour celles et ceux qui le pouvaient pour être solidaires face aux multiples crises qui ont secoué le Liban ces derniers temps (crise politique, économique et sanitaire), les objectifs du colloque étaient d’échanger sur les bonnes et moins bonnes pratiques, expériences, de déterminer les forces et les faiblesses de l’enseignement à distance et proposer des solutions et de prévoir l’avenir de l’enseignement à distance (et en l’occurrence l’évaluation en ligne) à la lumière des évolutions résultant de l’enseignement à distance.
Six axes ont jalonné le colloque : l’ingénierie pédagogique, les défis des modules de stage à distance dans le programme de formation initiale des enseignants, les nouveaux profils des enseignants et des apprenants, l’évaluation à l’ère de l’enseignement à distance, le cadre juridique de l’enseignement à distance, les concepts et les termes émergeant à la suite de l’enseignement à distance.
Ces questions susmentionnées ainsi que les résolutions du colloque seront intégrées aux pistes de réflexion du Congrès de la Commission du Monde arabe (CMA) qui aura lieu à Hammamet en Tunisie en 2022
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Il faut saluer la présence de la Présidente de la FIPF, Mme Cynthia EID, au colloque pendant les deux journées. La présidente de la FIPF a animé une conférence plénière intitulée : Des voies pour régler le problème de la formation des enseignant. e. s à l’ère de la digitalisation
Nous saluons également la présence de la présidente de la Commission du monde arabe (une des commissions de la FIPF) Bouchra Baghdadi-Adra.
Hayssam Kotob
Faculté de Pédagogie — Université Libanaise
Coordonnateur du colloque et membre expert-consultant de l’ANEFL